J’dépose mon ancre quand j’le sens, j’dégaine ma plume et mon sang, et l’encre que j’fais baver face à vos gueules d’enterrement. Sans vos savoirs académiques je couche mes viols sur papier, les souvenirs de l’HP, ces potes que j’ai cramé, ma dégaine regrettée d’anorexique encombrée.
Personne me lit j’m’en moque, j’déboule avec mes tocs pour vous cracher mes mots, toujours le même égo, vingt piges que j’crève demain mais j’sais que je finirai vioque et toujours aux allocs, à vous narguer depuis mon dock pour pas mourir en vain.
On m’dit c’que j’dois ressentir, mon amour et mon ire, la joie d’ma gueule si écorchée que j’pouvais plus l’encadrer. J’ai mis face au miroir des coups d’rasoir au hasard, la poudre dans les nageoires et les cachetons sous l’plumard.
J’remercie avant tout l’paternel, les médecins, les profs, les mecs, tous ces connards que j’congèle et qui ont fait d’moi ces temps-ci leur rire, leur cible, leur fiel. Chiale pas quand ça s’ra ton tour, ma lame est toujours aiguisée et j’suis pote avec les vautours.