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Inaccessible

J’ai retrouvé ça sur un vieux blog. Ce texte date de début 2008. J’avais 15 ans. Les fautes d’orthographe sont d’origine. L’illustration aussi. Tous les textes de ce blog d’époque n’étaient pas de moi, certains étaient volés et je n’en suis pas fière. Mais celui-ci est à moi et je le poste à nouveau. Je le poste à nouveau car on m’a accusée, à l’époque, de l’avoir volé. A un concours de poésie, au lycée. J’en parle ici : http://mise-en-abyss.com/temoignages/monsieur-t/  

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De vi(d)e

Ils ont leur jolie droite sur le bitume, discontinue, prétracée du sang de leurs ancêtres. Alors je regarde mes jalons, un à un, et chacun semble inatteignable. Si je n’avance pas, si je n’ai ni projet ni ambition, c’est car je suis déjà morte. Le genre de phrase qu’on écrit sur son agenda au collège. Le corps a déjà cédé, dans ma tête, il ne reste plus qu’à coucher le dessin.

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Monsieur T.

Monsieur T.,

J’ai été élève d’une de vos classes, il y a de cela des années. Cinq ans, six ans, peut-être plus. Pendant longtemps, vous et vos cours d’anglais un peu particuliers m’ont beaucoup fait rire. Pour nous faire apprécier la langue, vous redoubliez d’imagination et nous étudiions un jour South Park, un autre une chanson choisie par un élève, un autre encore des formes d’art un peu particulières.
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Haut les mains

[Pour les personnes s’apprêtant à lire ce qui suit, une mise en garde : le texte contient de la violence physique et psychologique sur mineure]

Il est amusant de constater la facilité qu’ont les gens à se bander les yeux. Ma famille d’abord, préférant me voir encaisser que de se brouiller avec mon père. Ma mère ensuite, me répétant qu’il avait un bon fond et que la responsabilité me revenait en partie. Et encore aujourd’hui mes collègues, feignant de ne pas comprendre pourquoi je me refuse au maximum à retourner chez mes parents depuis que j’ai décroché mon indépendance. Jusqu’à la culpabilisation parfois. Mes parents jouissent d’une immunité, comme tant d’autres, et il semblerait que je leur doive quelque chose. Je reste persuadée qu’iels préfèrent que je ne leur retourne pas la politesse.
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