Si je n’ai plus que ma chair tendre,
Sous un linceul tâché jadis,
Qui ne puisse servir d’offrande,
Autant la laisser seule aux mouches.
Bouche béante, flots arrachés,
Si du rachis voûté toujours,
Quelques mandibules ravirent,
Je maudis pour en voir l’amour.
Si la bonne mine est d’hui creux,
De feu lumière qui étreinte,
Créé un festin qui fasse heureux,
Car j’en suis de la voir éteinte.
Partageons ce dernier repas,
Que si je n’en prends guère bouchée,
Prends joie aux festivités las,
Mon regret est naïveté.
Mon vaisseau ainsi recyclé,
Comme toujours j’ai cru finir,
Ne pleurez que mes épitaphes,
Car je pars avec le sourire.