La mémoire est un sacré mystère. Ysongre vit dans ma tête. Il prétend beaucoup de choses. J’essaie de l’accepter, mais il ne me rend pas les choses faciles. J’ai déjà parlé de Selim, si ça vous intéresse, je vais creuser un peu plus loin.
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Ma Folie
Rien
Rien ne m’intéresse.
C’est faux.
Je me fous de tout.
Vous ne pouvez pas me faire mal.
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Dis-le à la mort
J’ai dit ma sexualité
Est un sujet compliqué
Est-ce que t’aimes encore ?
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Selim
Selim. J’ai, et je pense d’être loin la seule, besoin de nommer les choses. Pour comprendre. Créer des boîtes dans lesquelles rentrent les concepts, quitte à les changer plus tard. J’ai toujours eu ce besoin de rangement, à trier mes livres, boîtes de conserve, épices, prénoms*, par ordre alphabétique. Pourtant, celui-ci, ce n’est pas moi qui l’ai choisi. Enfin, pas directement.
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Heureux Heurts
Si je n’ai plus que ma chair tendre,
Sous un linceul tâché jadis,
Qui ne puisse servir d’offrande,
Autant la laisser seule aux mouches.
Nouvelle, échec
D’aussi loin que j’en eu une mémoire,
Je fus pariat, de haine : l’avatar,
Il fut faux amis, bourreaux cachant moins,
Confréries se relaient d’esprits malins.
Jalousies
Ma vie fut cerclée de morbide,
Dont les entours si versatiles,
Rendirent tant de faces albides,
Teignant jusqu’au bout de mes cils.
Couard frêle Hélène
Elle est ma flamme et me consomme,
Comme elle s’allume quand je m’exclame,
Mais les braises tonent et se conforment,
Et c’est nos voix que l’on assomme.
Pourrir
Des tissus mous du canapé aux chairs abstraites,
Entrelacées attendre la mort déjà préfaite,
Ambitions fumées, parois interdites,
Succomber aux vapeurs faciles qu’on nous dicte.
La nuit est longue
Les yeux te sondent, la nuit est sombre,
Lève-toi sans ombre, rampe vers l’immonde,
Je ris puis gronde, quand tu dénombres,
Les lames de jet puis vagabondes.