Des tissus mous du canapé aux chairs abstraites,
Entrelacées attendre la mort déjà préfaite,
Ambitions fumées, parois interdites,
Succomber aux vapeurs faciles qu’on nous dicte.

Souvenirs intenses d’une ville pourpre aux doigts séchés,
Les mécanismes cycliques d’un cerveau perdu,
Attendre sans savoir, des vies arrachées,
Perdition des reliques d’un ancien cru.

Je voudrais sortir d’ici, partir ailleurs,
Voir ces horizons qu’on m’a raconté,
Mais mon corps est mort, il imite mon coeur,
Les chevilles agrafées aux raisons du passé.

Je cherche une main tendue, peu importe qu’on s’accroche,
Pour ôter ces vies qu’on ne m’a pas cédées,
Peu importe mes vers, quels sont ces acrostiches ?
Libérez-moi de ce poids jusqu’à en crever.