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Haut les mains

[Pour les personnes s’apprêtant à lire ce qui suit, une mise en garde : le texte contient de la violence physique et psychologique sur mineure]

Il est amusant de constater la facilité qu’ont les gens à se bander les yeux. Ma famille d’abord, préférant me voir encaisser que de se brouiller avec mon père. Ma mère ensuite, me répétant qu’il avait un bon fond et que la responsabilité me revenait en partie. Et encore aujourd’hui mes collègues, feignant de ne pas comprendre pourquoi je me refuse au maximum à retourner chez mes parents depuis que j’ai décroché mon indépendance. Jusqu’à la culpabilisation parfois. Mes parents jouissent d’une immunité, comme tant d’autres, et il semblerait que je leur doive quelque chose. Je reste persuadée qu’iels préfèrent que je ne leur retourne pas la politesse.
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Le bruit SOURD

Le bruit sourd est dans ma tête. Peut-être n’existe-t-il même pas. Mais il est là. Le bruit sourd se manifeste telle une surcharge, comme la conséquence d’un surplus d’informations. Mon oreille, d’habitude distraite, vole successivement sur les autres tables du restaurant. Elle se lie à chaque visage, chaque groupe, chaque mot. Elle entend sans écouter, et les conversations n’ont aucun sens.
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Attentat policier

Le vendredi 22 Avril 2016, une simulation d’attentat a été effectuée à l’école supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) de La Roche-sur-Yon (Vendée). Les faits ont été relatés synthétiquement par le journal Ouest France (cliquez ici). Suite à l’une de mes interventions sur le sujet, une personne, qui a vécu cette simulation d’attentat en direct et qui restera anonyme, m’a fait part de son témoignage.
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Après le placard

Aujourd’hui, cela fait un mois. Un mois que j’ai murmuré, à peine intelligiblement, ce que je ressentais depuis longtemps, mais sur lequel je n’ai appris à mettre des mots que récemment. Pour ça, je remercie Twitter. Vraiment. À la fois pour l’ouverture d’esprit des gens que j’y fréquente, mais aussi pour toutes les informations sur la transidentité que j’ai pu y ingérer.
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Genre qui fuit

Aujourd’hui, j’ai décidé de parler. De quoi ? Bon, commençons par là.

Il est un mal que je n’ose nommer, de peur que l’on ne me voie plus que par lui. Par peur de me tromper sur moi-même, aussi, un peu, et car mon aversion des étiquette complique le moindre aveu.
Si j’ai osé (ou aurais pu oser) le confier à certain-e-s d’entre-vous, ce n’est pas le cas de la totalité des gens qui peuvent passer par là. Par peur de découvrir qui iels sont vraiment je me cache, à l’abri de leurs potentielles violences, écho plus ou moins assumé des lames glaçantes de la transphobie.
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Bienvenue à bord !

Yohoho… bon, ne soyez pas déçu-e, je n’ai pas l’intention d’imiter une pirate.Mes introductions ne sont pas d’or, je vais juste juste vous raconter la petite histoire de cet endroit.

Tout d’abord, je suis joie d’enfin pouvoir écrire ici. J’ai eu beaucoup de mal à ouvrir ce blog pour diverses raisons. Il m’a fallu accepter l’idée que je voulais un blog, ce qui m’a pris quelques mois (années ?) ; trouver la motivation nécessaire à sa mise en place ; puis le mettre en place. Je l’avais d’abord imaginé comme un onglet de mon portfolio (pour de mauvaises raisons, je l’avoue, mes compétences techniques sont sélectives), mais ça ne me plaisait pas. Je voulais un véritable espace où verser mon encre (c’est une image, n’imprimez pas tout ça), un espace que je pourrais personnaliser.
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