Contrairement à mon âme, tout est blanc et sornettes,
En somme des acrostiches, quelques esperluettes,
Bien trop peu de sommeil, cauchemarder des miettes,
Et un ventre trop vide, à rêver des assiettes.
Avez-vous exploré, du méandre la fête ?
Les bourbiers incessants, des miasmes sans casquette ?
Je jure à mes lecteurs, de la bile j’hoquette,
Que du simple demain, il n’y a qu’obsolète.
À mon tour de m’enfuir, il n’y a âme qui guette,
La passion dévorée, le social en jaquette,
Il ne reste qu’un nom, face au mort qui halète,
Et c’est l’arc que je prends, quitte à viser sans tête.
Poèmes géniaux, dommage pour les images. Elles suggèrent trop, l’esprit humain est trop influencé par les illustrations et sa l’empêche de bien se fondre dans le sens des mots selon moi. Je pense que plus un poème est pur, c’est à dire moins il est associé à de choses autre que juste le poème lui-même par celles et ceux qui le font lire, mieux c’est.
discord : blobi.