Les yeux te sondent, la nuit est sombre,
Lève-toi sans ombre, rampe vers l’immonde,
On rit puis grondent, quand tu dénombres,
Les lames de jet puis vagabondes.

Le couloir tremble, tes pas s’allongent,
Mais dans tes songes, rien ne te semble,
Les pas se fondent, se font mensonges,
Car tout son laid pousse les secondes.

Les fins éclosent, sang sous les ongles,
Les envies jonglent, la porte est close,
Laisse ta psychose, mais quel comble,
Il ne ferait plus une chose.

Le monstre ronfle, quelle hécatombe,
La haine retombe, tu te dégonfles,
Les envies fondent, tu nous condamnes,
Passe le relais, nous serons ton monde.

Maintenant tu souffres, tes larmes nous froncent,
Perdurent les ronces, tu penses au gouffre,
C’est lui le gong, toi tu t’enfonces,
Ce n’est qu’un délai, la nuit est longue.