Elle est ma flamme et me consomme,
Comme elle s’allume quand je m’exclame,
Mais les braises tonent et se conforment,
Et c’est nos voix que l’on assomme.
Nos âmes s’écharpent et j’en frissonne,
Car c’est en moi qu’elle se transforme,
Mais j’ai vu l’aube et ses envols,
Et c’est mon sang qui la console.
Je suis difforme et convulsionne,
Comme je l’adule quand elle me sonne,
Mais les bulles claquent et elles résonnent,
Et c’est Hélène qu’on la surnomme.
J’ai bu le fruit que l’on fredonne,
Comme je sépare quand elle m’assomme,
Mais c’est trop tard pour mes consonnes,
Car c’est mon corps que l’on consume.